LE leader de la plateforme pour le Gabon, Alain-Claude Bilie-By-Nze, n’a pas pu animer une causerie, comme prévu hier, dans la ville de Mitzic où il a poursuivi la tournée nationale qu’il a entamée mardi dernier dans l’Ogooué-Ivindo.
Face à la tension qui a prévalu depuis son arrivée dans cette localité mercredi, le procureur de la République d’Oyem, assisté par un certain nombre de responsables de services de sécurité, s’est vu contraint de les » accompagner à la sortie de ville afin qu’ils rallient Libreville », a laissé entendre Stéphane-Germain Iloko Boussengui, membre de ladite plateforme, joint au téléphone.
Face à la tension qui a prévalu depuis son arrivée dans cette localité mercredi, le procureur de la République d’Oyem, assisté par un certain nombre de responsables de services de sécurité, s’est vu contraint de les » accompagner à la sortie de ville afin qu’ils rallient Libreville », a laissé entendre Stéphane-Germain Iloko Boussengui, membre de ladite plateforme, joint au téléphone.
C’est le triste épilogue d’une série d’événements que l’ancien chef du gouvernement et l’ensemble des membres de sa délégation ont endurés dans le chef-lieu du département de l’Okano.
Accueillis par une horde d’individus particulièrement excités, leur déniant le droit de tenir une manifestation dans cette ville, ils ont eu droit à un traitement des plus choquants.
Des scènes d’un autre temps, devenues virales sur la toile, qui dénotent l’ignorance, l’inculture politique et l’idée assez abjecte que certains compatriotes se font de la démocratie. « Bilie-By-Nze dehors. Le Woleu-Ntem, c’est chez nous, va chez toi dans l’Ogooué-Ivindo », a lancé l’un d’eux. Tandis qu’un autre est allé jusqu’à proférer des menaces de mort à l’encontre de l’ancien Premier ministre. » Si Bilie-By-Nze traverse là, je lui mets les plombs », a-t-il clamé.
Des propos d’une rare violence qui ont suscité indignation et condamnation de la part des internautes, dépités à l’idée de voir des « scories, pratiques antidémocratiques et excroissances » du régime déchu perdurer. D’autant que la nuit a été particulièrement longue pour le natif de Ntang-Louli, lequel a eu droit à un concert de casseroles et à un répertoire savamment conçu pour lui.
De même, ils ont déploré la décision du délégué spécial de la ville d’Oyem, Jean-Christophe Owono Nguema, interdisant à l’ancien locataire de l’Immeuble du 2-Décembre d’animer un meeting dans cette commune. Au motif que la demande d’organisation n’aurait pas été signée par au moins trois (3) organisateurs, conformément aux dispositions de la loi 001/2017 du 3 août 2017 relative aux réunions publiques.
Face à ce spectacle, la classe politique est apparue silencieuse.
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